Qui sont les Créatifs Culturels ?

6 pôles de valeurs :
- L'écologie ; le bio, la consomm'action
- La reconnaissance des valeurs féminines
- Être plutôt que paraître et avoir
- L'ouverture multiculturelle
- La connaissance de soi ; la vie intérieure
- L'implication sociale


Ce réseau a pour objectif la mise en lien de tous ceux qui partagent ces mêmes valeurs :
Il fonctionne par l’apport de chacun, c’est un espace d’échanges, de partages et de co-créations.

27 juin 2013

Film doc : Baka, l'appel de la forêt

Le documentariste Phil Agland part au fin fond de la forêt camérounaise, retrouver des amis de l’ethnie Baka. Il avait passé deux ans chez eux à la fin des années 80, et aujourd’hui il se
préoccupe de plus en plus de leur sort : la déforestation de la région commence à menacer sérieusement le mode de vie traditionnel de ce peuple. Phil espère surtout retrouver Ali, le fils de son plus grand ami de l’époque, qui était alors âgé de cinq ans. Il découvre Ali aujourd’hui père de famille, habitant toujours une simple hutte de branchage avec sa fille handicapée. Phil fait aussi la connaissance de la petite soeur d’Ali, Caméra, née lors de sa première visite. Ses parents lui avaient donné ce nom en hommage au documentariste. Lors de son premier séjour les Baka vivaient de chasse et de cueillette comme ils le faisaient depuis des milliers d’années, et à son arrivée dans le village, Phil a d’abord l’impression que rien n’a changé. Mais petit à petit il découvre la réalité de leur existence. Ils subissent dorénavant de plein fouet les pressions du monde moderne. Si Phil se doutait que leur vie aurait changé,
rien ne l’avait préparé au choc qui l’attend.

Maaagnifique documentaire ! Touchant et plein d'humanité !
Le film nous rappel combien il est vital pour ce petit peuple d'exister en gardant le lien à la Terre, ainsi que de préserver leurs connaissances plutôt que de la dénigrer ...
Ce documentaire relance les débats écologiques,  sur nos fonctionnements de sur-consommation, et sur les droits de l'Homme puisqu'il est clairement question de genocide !  ... Comment ne pas entendre l'appel !?

22 juin 2013

A quoi ressembleraient nos supermarchés sans les abeilles ?

Comme souvent, une seule photo peut être plus parlante que de longs rapports. Dans une communication efficace, la chaîne de supermarchés américaine Whole Foods, spécialisée dans le bio et l’équitable, a imaginé à quoi ressembleraient nos étals si les abeilles venaient à s’éteindre. L'un de ses magasins, situé à Providence (Rhode Island), a temporairement enlevé tous les produits venant de plantes pollinisées par des abeilles et autres insectes pollinisateurs. Résultat : 237 des 453 produits proposés à l'accoutumée, soit 52 % des récoltes, ont disparu. Parmi eux : les pommes, oignons, carottes, citrons, brocolis, avocats ou encore concombres.
En réalité, un tiers de notre nourriture dépend des abeilles, rappelle l'enseigne de distribution. "Les pollinisateurs naturels sont un maillon essentiel de notre chaîne alimentaire. Plus de 85 % des espèces végétales de la terre, dont beaucoup composent les aliments les plus nutritionnels de notre alimentation, exigent des pollinisateurs pour exister. Pourtant, nous continuons à assister à un déclin alarmant de ces populations, regrette Eric Mader, directeur adjoint de la Xerces Society, une ONG qui protège les abeilles. Notre organisation travaille avec des agriculteurs pour les aider à recréer un habitat sauvage et adopter des pratiques moins intensives en pesticides. Ces stratégies simples peuvent faire pencher la balance en faveur de retour des abeilles."
Près d'un tiers des colonies d'abeilles aux Etats-Unis ont été décimées au cours de l'hiver 2012-2013, selon une étude réalisée par le ministère de l'agriculture américain et des associations professionnelles, publiée le 7 mai, qui souligne aussi les conséquences "désastreuses" pour une économie du miel qui pèse 30 millions de dollars outre-Atlantique.
Si les autorités américaines évoquent des raisons multiples, comme "les parasites, les maladies, les facteurs génétiques, une mauvaise nutrition et l'exposition aux pesticides", cette dernière est majoritairement citée par les scientifiques pour expliquer la surmortalité des pollinisateurs domestiques et sauvages (bourdons, papillons, abeilles sauvages, etc.).
L'Union européenne a ainsi annoncé, le 29 avril, la suspension pour deux ans, à compter du 1er décembre, de l'utilisation de trois insecticides impliqués dans ce déclin. Ces molécules, l'imidaclopride, le thiaméthoxame et la clothianidine appartiennent à la famille des néonicotinoïdes, insecticides parmi les plus utilisés au monde en agriculture et que l'on retrouve dans des dizaines de produits tels le Cruiser, le Gaucho, le Poncho ou le Cheyenne.
L'application de cette interdiction ne sera pas évidente tant ces substances persistent dans l'environnement, comme je l'avais expliqué dans un précédent papier. Mais elle est essentielle si l'on veut éviter de connaître la même réalité qu'en Chine, abordée par l'excellent documentaire Des abeilles et des hommes, où des milliers de paysans pollinisent les fleurs à la main, à partir de pollen qui leur est envoyé d'autres régions où les butineuses vivent encore.
Audrey Garric, journaliste au Monde.fr

15 juin 2013

Appel au BOYCOTT des produits Monsanto

La majeur partie des produits Monsanto est produite et consommée aux Etat-Unis ... néanmoins, nous retrouvons certains de ces produits dans nos grandes surface en Europe :

Best Foods
Coca Cola
Heinz (ketchup)
Kelloggs
Knorr
Lipton
Minute Maid
Pepsi
Pringles
Uncle Ben's

Et bien d'autres encore : ICI



Monsanto et Syngenta: mainmise sur le marché suisse des légumes : http://www.evb.ch/fr/p25020141.html

13 juin 2013

Expertise de l'Inserm : pesticides néfastes pour notre santé officiellement reconnu par la recherche française

Suite à la lecture de l’expertise collective « Pesticides et santé » de l’INSERM (1), Générations Futures exhorte les pouvoirs publics à prendre des mesures fortes et rapides pour réduire l’usage des pesticides et exclure les plus dangereux d’entre eux.

Contexte. L’INSERM (Etablissement public de recherche à caractère scientifique et technologique) rend publique ce jour (une restitution est prévue aussi cet après-midi à l’Assemblée Nationale) une expertise collective (2) menée sur le thème « Pesticides et santé ». Ce document vise à répondre à la demande  de la Direction Générale de la Santé concernant les effets des pesticides sur la santé. Ce travail s’appuie sur les données issues de la littérature scientifique disponible et internationale en date du premier semestre 2012.

Présentation des résultats. Générations futures salue ce rapport qui vient confirmer le message que l’association diffuse depuis plus de 10 ans à savoir l’existence de multiples études scientifiques montrant des présomptions réelles de lien entre l’exposition aux pesticides et de nombreuses pathologies graves.

Le rapport de l’Inserm confirme en effet des « présomptions fortes ou moyennes » de lien entre l’exposition à des pesticides et : Lymphome Non Hodgkinien (LNH), cancer de la prostate, myélomes multiples, leucémie, Parkinson, Alzheimer, divers troubles cognitifs et des impacts sur la fertilité et fécondabilité.

Source et Plus de détail ICI

6 juin 2013

Des résidus d’insecticides néonicotinoides dans nos assiettes !

Générations Futures démontre que certains aliments
contiennent des résidus de néonicotinoides, famille
d’insecticides mise en cause dans le dépérissement
de colonies d’abeilles, et exhorte le Gouvernement Français
et l’UE à prendre des mesures d’interdiction
plus fermes que les récentes décisions européennes.
Le contexte.
Bien que l’Union européenne vienne de décider de restreindre l’usage de trois insecticides néonicotinoïdes (clothianidine, imidaclopride, thiamétoxam) pour 2 années, le problème posé par ces insecticides n’est pas résolu, loin s’en faut.

Enquête.
Afin de montrer que l’utilisation de ces néonicotinoïdes
dépasse largement les 4 usages de 3 produits maintenant
restreints et que l’exposition environnementale et humaine
à ces produits continue malgré les récentes premières
décisions, nous avons décidé de réaliser une campagne
d’analyse d’aliments végétaux  non concernés par
ces mesures d’interdiction.
Nous avons ainsi recherché entre février et mai 2013, les
5 principaux néonicotinoïdes dans 109 échantillons de
fruits, légumes et thés.
>>> Les résultats sont à découvrir dans l'enquête complète ici:
Source :
http://www.generations-futures.fr/pesticides/alerte-aux-insecticides-neonicotinoides-dans-nos-aliments/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=Insecticides_nonicotinoides:_une_nouvelle_enqute_indite_de_Gnrations_Futures

 

1 juin 2013

Pour une interdiction REELLE des pesticides néonicotinoïdes tueurs d'abeilles

ATTENTION !
La pseudo-interdiction des néonicotinoides annoncée par la Commission Européenne est en fait un leurre échafaudé par les firmes agrochimiques pour faire accepter définitivement leurs pesticides tueurs d'abeilles!
Si nous n'agissons pas immédiatement, ce plan entrera en vigueur dans les jours qui viennent.
Une gigantesque escroquerie est en train de se mettre en place à Bruxelles, aux dépens des abeilles, de la biodiversité... et de tous les citoyens qui se battent depuis des années pour faire interdire les pesticides « tueurs d'abeilles » en Europe et dans le monde !
Nous devons la stopper net, avant qu'elle n'ait des conséquences dramatiques sur nos cultures et notre alimentation à l'avenir.
Je vous demande de signer de toute urgence la pétition et de la faire circuler autour de vous autant que vous le pourrez. Il n'y a pas un instant à perdre.
Après des années de lutte acharnée des citoyens et des apiculteurs, la Commission européenne s'est officiellement décidé à interdire 3 pesticides néonicotinoïdes extrêmement dangereux pour les abeilles.
Les associations ont crié victoire et baissé la garde. Pourtant...
Le compromis que devrait adopter Bruxelles est en réalité un plan désastreux imposé par les multinationales agrochimiques comme Bayer, Syngenta et compagnie, qui mènent depuis des mois un lobbying effrené et extrêmement agressif pour arriver à ce résultat.
Objectif : Contrer la volonté des citoyens européens et empêcher l'interdiction REELLE des pesticides tueurs-d'abeilles - malgré les recommandations expresses des autorités sanitaires françaises et européennes...
Pour sécuriser les centaines de millions d'euros de profit annuel que ces produits rapportent aux grosses firmes qui les produisent !
Officiellement, les 3 pesticides les plus dangereux seront interdits pour une durée-test de deux ans à l'issue de laquelle les autorités sanitaires contrôleront si l'interdiction a mis un terme au massacre des abeilles, et s'il faut ou non interdire définitivement les néonicotinoides.
Or, cette soi-disant interdiction n'aura aucun effet sur la santé des abeilles !
En fait, les 3 pesticides tueurs-d'abeilles seront interdits seulement quelques mois par an... et largement utilisés tout le reste de l'année -
sur près de 85% des céréales, et sur une grande partie des cultures de fruits, légumes et herbes aromatiques - empoisonnant largement les sols et l'eau absorbés ensuite par les cultures soi-disant « non-traitées ».
De nombreuses études ont montré que ces substances ultra-toxiques peuvent rester présentes dans le sol jusqu'à trois ans après le traitement, et que les cultures non-traitées replantées sur le même terrain révèlent des traces de néonicotinoïdes jusque dans leur pollen... que viennent ensuite butiner les abeilles !
A la fin de la période-test de deux ans, les multinationales pourront prouver que les abeilles continuent d'être décimées malgré la soi-disant interdiction de leurs produits, et qu'ils n'y sont pour rien. Ils auront réussi à blanchir leurs pesticides et à maintenir leurs profits - et pour longtemps !
C'est un plan diabolique, qui nous promet un désastre environnemental sans précédent.
Nous pouvons encore empêcher ça. MAIS IL FAUT AGIR VITE : d'ici quelques jours, la Commission européenne se prononcera sur sa version définitive du règlement européen concernant ces 3 pesticides tueurs d'abeilles.
Nous devons agir avant, pour exiger l'interdiction REELLE de ces pesticides !
Si nous ne faisons rien, voici ce qui va se passer dans les 2 prochaines années :
- les pesticides néonicotinoïdes continueront à être utilisés pour les cultures d'hiver, imprégnant ainsi durablement les sols et l'eau...
- les cultures de printemps et d'été 'non traitées' seront infectées par les résidus de ces pesticides, et empoisonneront les abeilles...
- la mortalité massive des abeilles ne déclinera pas, malgré la soi-disant 'interdiction' des néonicotinoïdes
- Syngenta, Monsanto, Bayer et tous les laboratoires agrochimiques pourront à loisir clamer que leurs produits n'ont rien à voir avec la mortalité des abeilles, et obtenir leur réhabilitation totale sur le marché.
Et là, il ne nous restera plus que nos yeux pour pleurer…
Il faut tuer dans l'œuf ce plan démoniaque, et exiger de la Commission européenne qu'elle interdise purement et simplement ces pesticides tueurs d'abeilles, comme elle prétend le faire d'ailleurs !
Pas de compromissions, pas de petits arrangements... Si l'on doit faire un test de 2 ans pour évaluer réellement l'impact de ces pesticides sur les pollinisateurs, alors allons-y franchement !
Les agriculteurs eux-mêmes n'auraient pas à y perdre :
d'après l'INRA, on pourrait réduire rapidement la consommation de pesticides en France de 30 à 40 % - sans aucune perte de revenus pour les agriculteurs - en revenant simplement à un système de rotation des cultures qui permettrait de combattre efficacement les parasites en réduisant durablement l'usage des traitements chimiques (6).
Ca représente tout de même, pour la France uniquement, plus de 20 000 tonnes de substances ultra-toxiques déversés chaque année en pure perte dans nos campagnes !
En fait, les seuls qui seraient ébranlés, ce seraient les chiffres d'affaires des géants de l'agrochimie... Mais la Nature n'a que faire de leurs profits !
Alors s'il vous plaît, aidez Pollinis à créer une véritable onde de choc à travers le pays et l'Europe toute entière, pour que notre pression sur la Commission européenne soit plus forte que celle des lobbys agrochimistes qui sacrifieraient sans vergogne votre santé, votre alimentation et l'avenir même de la Nature pour satisfaire à leurs profits immédiats.
Signez la pétition, et transmettez cet email à un maximum de personnes autour de vous.
D'avance, merci !
Nicolas Laarman
Délégué général Pollinis
Conservatoire des Fermes et de la Nature
Pour en savoir plus :
1- Le texte de la Commission européenne interdisant 3 néonicotinoïdes : http://www.pollinis.org/IMG/doc/regulation_commission_europeenne_interdiction_3_neonicotinoides.doc
2- L'excellent rapport de Corporate Union Observatory sur le sujet (en anglais) :
Ou ici en français, le bon petit résumé publié en ligne dans le Journal de l'environnement :
3- Début 2013, l 'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié un rapport confirmant que les néonicotinoides présentent un risque important pour les abeilles et les pollinisateurs :
4 -Les néonicotinoides persistent dans l'environnement, la demi-vie de la clothianidine dans le sol a été mesurée à 148 à 6900 jours par l'Agence de protection de la santé américaine : http://www.epa.gov/pesticides/chem_search/cleared_reviews/csr_PC-044309_2-Nov-10_b.pdf
Voir aussi l'étude de J. DeCant et M. Barrett publiée en 2010 dans la revue Environmental Protection (pp. 1-99) : Environmental Fate and Ecological Risk Assessment for the Registration of CLOTHIANIDIN for Use as a Seed Treatment on Mustard Seed (Oilseed and Condiment) and Cotton.
5- La persistance des néonicotinoïdes contamine l'environnement au sens large, notamment le pollen.
L'imidaclopride par exemple peut être absorbée par des cultures non-traitées, jusqu'à deux ans après la première utilisation, et peut se retrouver dans le pollen et le nectar des fleurs non traitées à des niveaux toxiques pour les abeilles :
Bonmatin, J. M., et al . (2003) A sensitive LC/APCI/MS/MS method for analysis of imidacloprid in soils, in plants and in pollens. Anal. Chem. 75 (9), 2027-2033.
En 2002 et 2003, 69,1% du pollen récolté par les abeilles de 25 ruchers dans cinq départements français, sur des plantes traitées et non traitées étaient contaminés par de l'imidacloprid, bien que cette neurotoxine ait été interdite à l'utilisation sur le tournesol en janvier 1999 : Chauzat M.P. et al (2006). A survey pesticides residues in pollen loads collected by honey bees in France. Journal of Economic Entomology, 99:253-262
6- Rapport Ecophyto R&D de l'INRA : « Réduire l'usage des pesticides » : http://institut.inra.fr/Missions/Eclairer-decisions/Etudes/Toutes-les-actualites/Ecophyto-R-D
  
Pollinis - Réseau des Conservatoires Abeilles et Pollinisateurs
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