Qui sont les Créatifs Culturels ?

6 pôles de valeurs :
- L'écologie ; le bio, la consomm'action
- La reconnaissance des valeurs féminines
- Être plutôt que paraître et avoir
- L'ouverture multiculturelle
- La connaissance de soi ; la vie intérieure
- L'implication sociale


Ce réseau a pour objectif la mise en lien de tous ceux qui partagent ces mêmes valeurs :
Il fonctionne par l’apport de chacun, c’est un espace d’échanges, de partages et de co-créations.

24 oct. 2014

Surstimulation des enfants: attention!

Aujourd’hui, les enfants ne savent plus s’ennuyer.
Du lundi au dimanche, leur emploi du temps est minuté à la seconde près: l’école, les devoirs, les activités extra-scolaires… Ils courent, ils courent!
Plus de temps pour rêver ni se reposer...
Comment leur réapprendre à créer, inventer, buller, s’ennuyer, sans les laisser pour autant devant la télé ou la console de jeux? Avez-vous trouvé le juste équilibre?

Les enjeux de la surstimulation des enfants : Trop, c’est trop!
  
Un article écrit par Anne Jeger, psychologue clinicienne.
Elle reçoit des enfants, des adolescents et des adultes confrontés à des ruptures de lien (décès, maladie grave d'un proche, séparation,...), des difficultés familiales, scolaires ou professionnelles, des problèmes relationnels ou des questions existencielles

«Performance, efficacité, compétition, rendement», tel est le slogan qui régit notre société aujourd’hui. Faire et agir, vite et bien, exige de l’être humain d’être à son maximum tout le temps, sans quoi il n’est plus dans la course, s’essouffle et perd de sa valeur. Dans une société comme celle-là, il n’y a pas de place pour l’échec, pas de place pour les émotions, pas de place pour la différence, pas de place pour le rêve.
   
Et les enfants?  
Ils sont eux aussi entraînés dans ce tourbillon qui élimine d’emblée les retardataires et presse toujours plus les survivants qui deviennent une élite.
Parents et enfants sont victimes de cet engouement, de cette quête de la performance et de la réussite pour être dans le moule. Être accepté et reconnu, parce que sinon, tu meurs! Alors la moindre nouveauté, le moindre nouveaux produits de consommation attirent parents et enfants parce qu’il faut être à la hauteur! De même, on croit bien faire en stimulant les enfants dès leur plus jeune âge, en les inscrivant à des cours à gauche, à droite, oui mais attention aux excès.  
    
Les risques de la surstimulation existent.  
Les enfants et adolescents stressés et angoissés commencent à remplir les cabinets des médecins et psychologues. Il nous faut réagir! «Nos enfants ne sont pas obligés de devenir les instruments d’une société qui souhaite avant tout en faire des enfants performants au service de ses objectifs», Etty Buzin.
Alors oui, les jouets, les gadgets, les cours de musique, de danse, le sport, le scoutisme sont nécessaires dans la vie d’un enfant, mais il est urgent de donner du temps au temps aux enfants…  

Pour un enfant jouer est une façon de faire travailler son esprit et d'exercer ses forces. Du hochet aux dés en passant par le train électrique ou les legos, le jeu lui permet d'appréhender la maîtrise de l'environnement et le développement de l'expression de soi.
Et s'ennuyer lui permet d'imaginer ... et donc de développer son intelligence.



18 oct. 2014

Décès du professeur Masaru Emoto

Ce matin, je viens d'apprendre la triste nouvelle ... 

Masaru Emoto s'en est allé vers les étoiles ce vendredi 17 octobre (0.30 au japon) suite à l'infection pulmonaire contractée en septembre !!



Communiqué officiel de son décès

Chers amis de Masaru,

Tôt ce matin, Masaru est décédé. Sa femme était avec lui.

Depuis qu'il est tombé malade à Shangai, il a reçu tellement d'amour et de gratitude de ses amis de partout dans le monde. Il a été très encouragé et heureux de recevoir vos gentils messages avec amour.

Son dernier mot a été "Arigato" (merci en japonais)Nous croyons que ce dernier mot était pour vous tous. Il était tellement reconnaissant et vous remerciait tous tellement.

Il avait l'habitude de dire "La vie est AMOUR qui est un cadeau de Dieu et de nos parents, et la MORT est gratitude pour aller dans l'autre dimension". Alors maintenant il est dans une autre dimension et continue à regarder vers nous chaleureusement, avec amour et gratitude.

Nous allons porter sa mission, de disséminer partout le pouvoir de "Amour et Gratitude".

Nous vous remercions pour avoir offert des prières pour le Dr Emoto, et svp envoyez Amour, Lumière et Gratitude pour lui une fois encore.

Avec Amour et Gratitude




13 oct. 2014

La nature suisse va plus mal qu’on l’imagine

Communiqué aux médias de ProNatura

06.10.2014
Le rapport sur la biodiversité mondiale, publié aujourd’hui à Pyeongchang en Corée du Sud, dénonce la communauté internationale qui ne s’implique pas assez pour atteindre les objectifs fixés pour sauver la biodiversité. Ce constat est également valable pour la Suisse. 

Pro Natura appelle le Conseil fédéral à redoubler son engagement pour mettre un terme à l’érosion de la diversité biologique d’ici à 2020. Après déjà cinq ans de préparation, le Plan d’action suisse en faveur de la biodiversité doit être enfin adopté. Les mesures nécessaires doivent être appliquées.

La biodiversité va mal: en Suisse, en Europe et dans le monde, des espèces animales et végétales disparaissent quotidiennement. En 2010, la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (CDB) a défini 20 objectifs devant être atteints d’ici à 2020. Ils visent à enrayer la disparition de la biodiversité. Ces objectifs prévoient les ressources financières nécessaires au maintien de la biodiversité, la sensibilisation de la population, l’élimination d’incitations néfastes pour la diversité biologique et la création suffisante de zones protégées. Le rapport sur la biodiversité mondiale présenté aujourd’hui lors de l’ouverture de la 12e Conférence des Parties en Corée du Sud (GBO-4) dresse un bilan intermédiaire alarmant: sur les 20 objectifs fixés, 19 ne seront pas atteints si l’on n’agit pas davantage.

Protéger et conserver les surfaces présentant un intérêt écologique
Dans le cadre de la Convention sur la biodiversité, un des objectifs consiste à mettre en place d’ici à 2020 un réseau de zones protégées pour favoriser la diversité biologique sur au moins 17% de la superficie de chaque pays membres. Nos pays voisins l’ont déjà concrétisé, mais la Suisse est à la traîne: le pourcentage du territoire suisse classé comme réserves naturelles n’atteint même pas 10%. De plus, la gestion des zones protégées suisses laisse souvent à désirer. Il existe certes le programme «Stratégie biodiversité Suisse» qui contient des objectifs généraux, mais malheureusement le Plan d’action national qui devrait le mettre en œuvre n’est toujours pas en vigueur.

La diversité biologique face aux subventions néfastes
De quelle manière financer les mesures nécessaires au maintien de la biodiversité? Une stratégie judicieuse consiste à supprimer les subventions écologiquement néfastes. Les ressources financières ainsi libérées pourraient alors être investies dans le maintien de la biodiversité. Cette stratégie va dans le sens du Plan d’action national, mais elle rencontre des résistances. Les ressources manquent, ce que dénonce Pro Natura. Au niveau international, les États membres de la Convention ont décidé en 2012 de doubler les moyens financiers disponibles pour maintenir la biodiversité dans les pays en développement d’ici à 2015. La Suisse ne prévoit sa participation qu’à partir de 2020.

Il est temps d’agir
La Suisse s’est fermement engagée à atteindre les objectifs fixés par la Convention sur la biodiversité. Les mesures nécessaires doivent impérativement être appliquées. Pro Natura demande au Conseil fédéral:
• la mise en place et la gestion efficace d’une infrastructure écologique dans le but de protéger la faune, la flore et les habitats suisses, basée sur des zones de protection recouvrant 17% de la surface nationale et la connexion de réseaux écologiques;
• l’adoption rapide du Plan d’action élaboré de façon participative l’année dernière;
• le lancement d’une campagne de sensibilisation du public;
• le doublement du soutien financier international pour la biodiversité à partir de 2015 déjà.
(3644 signes)

La Convention sur la diversité biologique
La Convention sur la diversité biologique (Convention on Biological Diversity, CBD) est un traité mondial signé en 1992 dans le cadre de la Conférence des Nations Unies pour l’environnement et le développement. 192 pays ainsi que l’UE l’ont adoptée, dont la Suisse. La Convention comprend trois objectifs: la protection de la diversité biologique, son exploitation durable et l’accès aux ressources génétiques avec le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation. Tous les deux ans, les partenaires contractuels se réunissent au cours d’une Conférence des Parties (Conference of the Parties COP), pour prendre les décisions concernant sa mise en œuvre. (720 signes)

Plan d’action en faveur de la biodiversité
La Convention sur la diversité biologique doit être mise en œuvre par les Parties contractantes. À cet effet, celles-ci établissent des stratégies et des plans d’action nationaux pour la biodiversité (SPANB). Le Plan d’action suisse, comprenant une centaine de mesures très diversifiées, a été élaboré en 2013 lors d’un processus participatif global comprenant les autorités et les partenaires concernés intéressés. Avec son adoption et sa mise en œuvre, un instrument essentiel serait alors à disposition pour favoriser la protection et le maintien de la biodiversité en Suisse.
(621 signes)

Internet:
Plan d’action biodiversité:
http://www.bafu.admin.ch/aktionsplan-biodiversitaet/index.html?lang=fr
Les Buts stratégiques de la Convention sur la diversité biologique:
http://www.sib.admin.ch/fr/convention-sur-la-biodiversite/la-convention/plan-strategique-2011-2020/les-buts-strategiques/index.html

Informations supplémentaires:
Nicolas Wüthrich, responsable de l’information, 079 212 52 54, nicolas.wuthrich@pronatura.ch
Friedrich Wulf, chef de projet Politique et affaires internationales, tél. 079 216 02 06,friedrich.wulf@pronatura.ch

2 oct. 2014

QUAND SYNGENTA PARLE DE CROISSANCE «DURABLE»

Syngenta est le plus grand producteur de pesticides au monde et le troisième plus grand producteur de semences. 
En septembre 2013, la firme bâloise a lancé en grande pompe son «Good Growth Plan», une feuille de route en six points pour une croissance responsable. Ce programme n’a pas jeté de poudre aux yeux de la DB, qui en a fait une analyse détaillée. Celle-ci montre que le ce plan est avant tout une vaste opération de relations publiques destinée à soigner l'image de l'entreprise. En effet, les objectifs, les mesures et les indicateurs définis par Syngenta ne garantissent pas qu’elle assume ses devoirs de diligence en matière de droits humains et de protection de l’environnement. La multinationale se garde bien d’aborder les questions fondamentales relatives aux conséquences négatives de ses propres produits et de sa politique d’entreprise. 

En 2013, les pesticides représentaient 75% du chiffre d’affaires de Syngenta. Dans son «Good Growth Plan», la firme bâloise ne remet pas en question la vente de produits hautement toxiques à des agriculteurs et agricultrices qui ne disposent souvent pas des moyens de protection et de la formation nécessaires pour les utiliser en toute sécurité. La pollution de l’eau engendrée par les pesticides et les problèmes causés par l’industrialisation de l’agriculture sont également passée sous silence.

Syngenta insiste notamment sur sa contribution à la sécurité alimentaire. Or, la firme bâloise réalise près de la moitié de son chiffre d’affaires avec des produits principalement destinés à nourrir le bétail ou à la production d’agro-carburants, et non à l’alimentation humaine.
Dans son plan, Syngenta propose par exemple d’aider les abeilles en plantant des champs de fleurs sauvages afin de favoriser la biodiversité. Elle se garde toutefois d’aborder les questions fondamentales relatives aux conséquences négatives de ses propres produits et de sa politique d’entreprise.
La mise en œuvre des Principes directeurs de l’ONU relatifs aux entreprises et aux droits humains est l’un des piliers centraux d’une politique d’entreprise responsable. Pourtant, Syngenta ne prend aucune mesure concrète pour assumer ses devoirs. L’analyse de la Déclaration de Berne montre que le «Good Growth Plan» est avant tout une vaste opération de greenwashing destinée à soigner l’image de la firme, plutôt qu’une stratégie visant à remettre en cause et à améliorer ses pratiques. A l’heure où de nombreuses organisations internationales appellent à un changement de paradigme dans l’agriculture, Syngenta freine ces réformes essentielles et défend ses intérêts économiques, sous couvert de durabilité.