Qui sont les Créatifs Culturels ?

6 pôles de valeurs :
- L'écologie ; le bio, la consomm'action
- La reconnaissance des valeurs féminines
- Être plutôt que paraître et avoir
- L'ouverture multiculturelle
- La connaissance de soi ; la vie intérieure
- L'implication sociale


Ce réseau a pour objectif la mise en lien de tous ceux qui partagent ces mêmes valeurs :
Il fonctionne par l’apport de chacun, c’est un espace d’échanges, de partages et de co-créations.
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23 janv. 2015

L'heure est grave : censure du net confirmée

Blocage : Allostreaming, Alloshowtv, Alloshare 
et Allomovies sont morts
Censure: l’ATI « fera recours devant la cour de cassation »
Alors que Manuel Valls n’en avait pas dit un mot mercredi lors de la présentation du nouveau plan de lutte contre le terrorisme, Harlem Désir a confirmé jeudi à l’ONU que la France mettrait en place « à brève échéance » le blocage de sites racistes et antisémites sur simple ordonnance de l’État, sans contradictoire ni vérification judiciaire de l’illégalité des sites bloqués. Une exception qui devient la norme.
Ce blocage administratif, qui se matérialise par un ordre du ministère de l’Intérieur non soumis au contrôle d’un juge, fut d’abord prévu pour les seuls contenus pédopornographiques. Dès 2008, il y a sept ans, Numerama avait mis en garde contre l’ouverture de la boîte de Pandore, en prévenant que la lutte nécessaire contre la pédophilie, que le blocage n’aide en rien, ne serait qu’un moyen de légitimer un processus qui serait ensuite étendu à d’autres types de contenus. L’histoire du fichier des empreintes génétiques (FNAEG) qui compte aujourd’hui plus de 2,5 millions d’enregistrements l’avait déjà démontré.

« Pour la première fois, des sites Internet vont être bloqués par des fournisseurs d'accès au nom de la protection du droit d'auteur, et ce sur la base des dispositions extrêmement vagues de la loi HADOPI votée en 2009. C'est une très mauvaise nouvelle tant le blocage apparaît comme une mesure dangereuse, compte tenu notamment du risque inévitable de surblocage d'usages parfaitement licites. Mais l'encouragement à une coopération entre acteurs de l'Internet et ayants droit pour censurer les sites miroirs susceptibles d'apparaître à l'avenir est encore plus inquiétant. Après la récente  décision dans l'affaire opposant Google à Max Mosley, ce jugement vient une nouvelle fois avaliser les formes de censure privée qui se développent partout sur Internet et minent les droits fondamentaux. Les acteurs du Net concernés doivent désormais signifier clairement leur refus de se livrer à des missions de justice et de police privées », indique Félix Tréguer, membre fondateur de l'association La Quadrature du Net.
Aussi bien l''article 6-I-8 de la loi pour la confiance dans l’économie numérique de 2004 que l'article 336-2 du Code de la propriété intellectuelle utilisent la même expression, à savoir : « Le tribunal de grande instance, statuant le cas échéant en la forme des référés, peut ordonner à la demande des titulaires de droits sur les œuvres et objets protégés, de leurs ayants droit, des sociétés de perception et de répartition des droits visées à l'article L. 321-1 ou des organismes de défense professionnelle visés à l'article L. 331-1, toutes mesures propres à prévenir ou à faire cesser une telle atteinte à un droit d'auteur ou un droit voisin, à l'encontre de toute personne susceptible de contribuer à y remédier. »
Cette formule – « toutes mesures propres à prévenir ou à faire cesser une atteinte au droit d'auteur » – est de portée extrêmement générale, tandis qu'aucune « jurisprudence constante » n'a jamais entériné sur son fondement une mesure équivalente à la mesure sollicitée. La loi française sur laquelle se fonde le blocage ne peut donc être considérée comme satisfaisante du point de vue du droit européen comme préalable, claire et précise. Par ailleurs, dans son opinion concordante dans l'arrêt Yildrim c. Turquie  du 18 décembre 2012, le juge de la CEDH Pinto De Albuquerque notait que « ni les dispositions ou clauses générales de la responsabilité civile ou pénale ni la directive sur le commerce électronique ne constituent des bases valables pour ordonner un blocage sur l'Internet ».
La censure du Net progresse dangereusement, à mesure qu'un nombre croissant de gouvernements démocratiques envisagent ou mettent en œuvre des mécanismes bloquant l'accès à certains sites, parfois sans aucun contrôle de l'autorité judiciaire. Mis en place au nom de la régulation des contenus « violents » ou à caractère pédopornographique, ou du contrôle des jeux en ligne, ces dispositifs sont à la fois inefficaces et disproportionnés. En effet, le blocage de sites Internet est par nature imprécis, faisant courir le risque de « censure collatérale » ou de sur-blocage de sites parfaitement légitimes.
Même dans les cas où il est ordonné par l'autorité judiciaire, le filtrage du Net porte atteinte aux libertés fondamentales, ainsi qu'à l'architecture de l'Internet libre et ouvert en conduisant à la « balkanisation » du réseau. Il mène à la censure généralisée et au contrôle d'Internetà mesure de son extension à de nouveaux domaines, par exemple pour sanctionner des propos diffamatoires ou des atteintes au droit d'auteur. D'autres solutions respectueuses de la liberté de communication doivent être mises en œuvre, telles que le retrait des contenus à la source ou, dans le cas de sites commerciaux, le blocage des flux financiers.

8 août 2013

Vie Privée et le Net

La protection de la vie privée est un droit fondamental garanti par la Déclaration universelle des droits de l'Homme. Dans une société démocratique, la vie privée est essentielle à la mise en œuvre d'autres droits fondamentaux, tels que les droits d'expression ou d'association. Or, de nombreux acteurs ont aujourd'hui intérêt à voir assouplie la protection de ce droit fondamental, afin d'augmenter la surveillance des citoyens ou de tirer profit des informations les concernant, par leur collecte, leur traitement, leur stockage et leur commerce. Ces pratiques, dangereuses pour nos libertés en ligne et hors ligne, sont particulièrement répandues sur Internet.
Le droit protégeant notre vie privée doit aujourd'hui être adapté à l'ère numérique et être renforcé pour répondre à ces nouveaux enjeux. Au contraire, la révision du règlement européen concernant la protection des données à caractère personnel, initiée par la Commission européenne en 2012, pourrait déboucher sur un assouplissement de ces règles contraire aux intérêts des citoyens. Plutôt que de se plier à des intérêts privées, il est essentiel que les législateurs obligent les entreprises à davantage de transparence et de responsabilité pour la protection de nos données et interdisent les abus.
Le vote de la commission « Libertés civiles » concernant la révision de la directive européenne sur la libre circulation des données personnelles prévu pour le mois de juin a été reporté à une date inconnue. Ce report, dû au grand nombre d'amendements à examiner (plus de 4000), nous offre l'occasion de continuer à agir pour que les députés européens renforcent la protection de notre vie privée, et s'opposent aux demandes des lobbies des entreprises tirant profit de l'exploitation de nos données personnelles. Comme l'ont mis en lumière les révélations d'Edward Snowden concernant l'espionnage massif réalisé par les États-Unis, les pratiques de ces entreprises et leurs relations avec les gouvernements sont un grave problème démocratique, et illustrent l'urgente nécessité d'agir pour construire un cadre législatif fort protégeant notre vie privée. Le scandale provoqué par la surveillance des communications des citoyens, mais aussi des hauts fonctionnaires et des représentants élus du monde entier, n'a pas empêché le lancement des négociations de TAFTA, l'accord commercial trans-atlantique. Comme le montre le document fuité publié par La Quadrature du Net, ce nouvel accord commercial porte en lui les germes d'un super-ACTA. Dès maintenant, et lors de chaque round de négociations à venir, les citoyens devront se mobiliser et exiger des processus transparents. Toujours au niveau européen, la fuite d'un projet de règlement montre que la Commission s'apprête à mettre à mort la neutralité du Net. En prétendant agir pour la défense des libertés de tous, la commissaire européenne Neelie Kroes souhaite en réalité permettre aux opérateurs télécoms de discriminer nos communications sur Internet, et donc de mettre fin à un Internet libre et ouvert. Cette bataille à venir s'annonce comme l'une des plus importantes pour la sauvegarde d'un Internet libre et ouvert.
Yoann Spicher - La Quadrature du Net
Source
Edward Snowden : Cible de la CIA pour avoir dit la vérité

18 mai 2012

Une bataille de gagné, mais pas la guerre !

En Europe : Les travaux sur l'ACTA, l'Accord Commercial Anti-Contrefaçon, ont connu de grandes avancées, ces dernières semaines, dans les différentes commissions du Parlement européen chargées de ces travaux. Si la mobilisation citoyenne porte ses fruits et est entendue par les eurodéputés, les partisans de l'accord, ainsi que les lobbies de l'industrie du divertissement redoublent eux-aussi d'efforts pour éviter le rejet de l'ACTA. De fait, malgré un excellent projet de rapport, la commission « Industrie » pourrait être sur le point de basculer en faveur des pro-ACTA, d'ici le vote prévu le 30 mai. Marielle Gallo est quant à elle parvenue, au sein de la commission « Affaires juridiques », à reporter le vote du rapport dont elle a la charge. Il est indispensable de ne pas laisser la mobilisation s'essouffler : les partisans de l'accord tente de repousser le vote final de l'ACTA, espérant un relâchement de l'attention des citoyens. Dès lors, il serait prématuré et dangereux de nous réjouir avant la victoire.
Source : http://www.laquadrature.net/fr

En Suisse : Ils viennent de se rencontrer pour refuser de signer l'ACTA ... on ne peut que s'en réjouir !!  La méfiance de l'helvète face à la nouveauté nous a sauvé pour le coup ... et pour le moment !!
... Mais ce n'est que partie remise alors restons vigilants !! ;-)


31 mars 2012

News sur l'ACTA

Le Parlement européen vient de refuser de paralyser le débat sur l'ACTA, et ne saisira pas la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE). À l'issue d'un vote de 21 voix contre 5 et 2 abstentions, le Parlement a choisi de respecter le calendrier initialement prévu, et votera sur l'ACTA en juin. Les manœuvres technocratiques de la Commission n'ont pas réussi à bloquer le travail du Parlement, et la porte reste ouverte à un rejet ferme et définitif de l'ACTA.

La campagne contre ACTA a connu un bond en avant avec de nouvelles avancées du débat au niveau du Parlement européen. Du 27 février au 1er mars, des permanents de La Quadrature du Net se sont rendus à Bruxelles et ont invité des activistes européens (Allemagne, Hongrie, Espagne, Suède) en vue d'assister aux débats des commissions sur ACTA et de rencontrer des eurodéputés.  
A plusieurs reprises, cette affirmation a été entendue : si ACTA était soumis au vote dans les prochaines semaines, il serait rejeté.

La Commission européenne semble avoir pris conscience de cet état de fait. Elle a cherché à gagner du temps en saisissant la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) sur la conformité d'ACTA aux traités européens. Le Rapporteur au Parlement, David Martin, a tenté de légitimer cette stratégie de la Commission en proposant que le Parlement saisisse lui aussi la Cour, ce qui aurait eu pour effet de suspendre les débats au Parlement, et repousser le vote final d'un an ou deux.


10 mars 2012

ACTA : une nouvelle journée d'action samedi

LA SUISSE COMMENCE A SE MOUILLER
L'accord anti-contrefaçon ACTA est très loin de faire l'unanimité. Après de nombreuses manifestations partout en Europe, la grogne monte en Suisse également.

Le PDC aimerait également que l'application d'ACTA soit reportée, a indiqué sa porte-parole Marianne Binder. Au vu de la forte contestation dans les autres pays, ça n'a aucun sens que la Suisse s'avance trop et se marginalise en matière de politique économique.
Le PS est aussi critique vis-à-vis de cet accord. Le plus problématique, c'est que ce texte ait été négocié à l'extérieur des organes politiques, a estimé son porte-parole Andreas Käsermann.
L'UDC fait aussi part de ses réserves. Elle veut également attendre la décision de la cour de justice de l'UE avant d'envisager la suite à donner, indique sa porte-parole Silvia Bär.
Les partis politiques commencent à s'en mêler ouvertement et restent méfiants sur la question  de cet accord !

 Le scepticisme a aussi été exprimé au Parlement. Interrogée lundi à l'heure des questions au National par des élus Vert et PLR, la ministre de la justice Simonetta Sommaruga a assuré que son département prenait les inquiétudes au sérieux et clarifierait les questions soulevées.

Des mouvements de protestation ont aussi lieu en Suisse, notamment à Zurich, à l'appel du Parti Pirate.
Nombre d'internautes dénoncent une atteinte à la liberté d'expression.
Les détracteurs critiquent aussi l'absence de transparence des négociations.

Sous les sigles d’ACAC en français (d’ACTA en anglais) se cache un traité qui concerne les droits de propriété intellectuelle. Il a été élaboré par plusieurs pays, dont la Suisse, mais son opacité est souvent imputée aux Etats-Unis. Dans la pratique, l’accord vise une application stricte du droit d’auteur et de la propriété intellectuelle. Autrement dit, poster le dernier clip de Pitbull sur son profil ou citer un chapitre du dernier roman de Noëlle Revaz sur son blog pourraient devenir punissables. 

Aujourd’hui, Amnesty International, organisation qui défend toutes les libertés y compris celle d’expression, est convié par un élu écologiste à présenter sa prise de position à Berne : « Je ne suis pas persuadé que les parlementaires se sont rendu compte de l’importance du traité, jusqu’ici », affirme le porte-parole de l’organisation, Alain Bovard.  
Mais la Suisse a-t-elle vraiment le choix si tous les pays s’y mettent? « Bien sûr qu’elle a le choix! Et si tous nos voisins signent, eh bien on deviendra un autre type de paradis, celui de la liberté d’Internet », conclut Alain Bovard.

En Suisse, le Conseil fédéral a jusqu'au 1er mai 2013 pour décider s'il signe ce texte. le Conseil fédéral mettrait alors une signature de l'accord en consultation et le Parlement devrait ensuite se prononcer sur sa ratification.


ACTION : MANIFESTATION   

Lausanne : Sam 10 mars 15:00 sur la place de la riponne
Mais aussi en Belgique, France, Cananda, Maroc !!!!
Plus d'info ICI

ENSEMBLE ... 
NOUS SOMMES LE NOMBRE !
 





Source : http://www.tdg.ch/high-tech/web/opposition-laccord-acta-croit-suisse/story/16852706
 http://www.lematin.ch/high-tech/web/cris-alarme-internet/story/29349317

29 janv. 2012

Stop à l’ACTA, oui à la liberté d’expression par Internet

Bloquer l’ACTA en Suisse : signez la pétition !

Certains pays sont déjà passés à la casserole, d’autres parmi ceux ayant participé aux négociations sont sur le point de le faire. 
La Suisse fait partie de ceux-la. Fred s'est renseigné sur la procédure exacte d’approbation de l’ACTA dans notre beau pays. 
Et la réponse de l’Institut Fédéral de la Propriété Intellectuelle est la suivante :
La décision quant à la signature de l’accord ACTA par la Suisse ressort de la compétence du Conseil Fédéral. Une fois signé, l’accord sera ensuite soumis au parlement pour approbation. Vu que les procédures relatives à la signature sont en cours, il serait prématuré de se prononcer sur leur issue à ce stade. 
Par ailleurs, l’accord ACTA est compatible avec le droit suisse en vigueur, son entrée en force ne nécessiterait donc aucune modification législative.
 
Le Parlement devra donc se prononcer. À cet effet, Fred a très envie de signaler à nos parlementaires ce qu’est l’ACTA ainsi que ses conséquences désastreuses... et je suis du même avis !!! 
Pour ce faire, il nous propose une pétition en ligne que vous trouverez à cette adresse. Signez-la svp !!
 
Un point quand même qui fait peur, et Fred re-cite : « l’accord ACTA est compatible avec le droit suisse en vigueur »… cela semble signifier que notre législation foule au pied la liberté d’expression et le droit à la vie privée tout en faisant tout son possible pour soutenir les ayants-droits et autres grands distributeurs au profits des créateurs. 

Parlez-en autour de vous !!... C'est URGENT !!!!
 
Merci Fred  !! ^_^

16 févr. 2011

Internet = une arme à double tranchant ! OUI à la liberté d'expression !!

Un film doc : Alerte sur la prise de contrôle des médias et de la censure
Big brother et ses techniques de manipulation en mettant en place un système d'urgence de prise de contrôle !! Et cela ne s'arrête pas qu'à Face de bouc ... L'Égypte aurait-elle été un pion de plus !!!

9 mai 2010

Liens entre Face (de) Book et la CIA

Vision-nez (à nez avec la réalité!) ... 
Pourquoi tant d'importance à quelque chose qui 
nous semble "banal", "ludique", et "commun" ?!?
MEFIEZ-VOUS... BIG BROTHER IS WATCHING YOU !!!