Les nanoparticules se sont introduites PARTOUT ! (même dans les produits BIO) *voir liste ci-dessous
Et, secrètement, aussi, dans nos assiettes via certains additifs alimentaires. Leur présence superflue nous fait courir des dangers sanitaires et environnementaux graves. Refusons d’être les cobayes de cette technologie incontrôlée.
DES NANOS, C’EST QUOI ?
En une dizaine d’années, des substances aussi minuscules qu’extrêmement réactives, ont envahi notre quotidien : les nanoparticules de dioxyde de titane, de dioxyde de silice, nanotubes de carbone, nanoargent… Difficile de quantifier leur présence car la transparence est loin de régner dans ce domaine…
La miniaturisation de ces particules leur confère des propriétés inquiétantes. C’est ce changement d’échelle qui leur permet de se disséminer et de s’accumuler partout, engendrant des risques nouveaux. Bien que leur toxicité pour la santé et l’environnement soit de mieux en mieux documentée, cela n’empêche pas qu’elles soient déjà commercialisées sans contrôle, sans traçabilité et sans évaluation sérieuse préalable.
POUR UN MORATOIRE SUR LES NANOS !
De nombreuses études scientifiques montrent que ces substances infiniment petites (un milliardième de mètre) peuvent plus facilement franchir les barrières physiologiques et ainsi se disséminer dans le corps humain et l’environnement. Des effets toxiques sont de mieux en mieux documentés : dommages à l’ADN, perturbation du fonctionnement cellulaire, affaiblissement du système immunitaire… L’ANSES et l’OMS appellent à la prudence et recommandent le principe de précaution.
En toute discrétion et avec l’aval implicite de l’Etat qui n’a pas voulu édicter une réglementation stricte, les consommateurs ingèrent donc des nanoparticules.
Alors que les nanoparticules s’introduisent de plus en plus dans les biens de consommation sans transparence, sans traçabilité et sans régulation, il est urgent d’instaurer un moratoire, pour éviter qu’un nouveau scandale sanitaire comme celui de l’amiante ne se reproduise.
La Ministre de la santé et celui de la transition écologique et solidaire doivent également obtenir le retrait des produits analysés par Agir pour l’Environnement et plus récemment par 60 millions de consommateurs et contenant des nanoparticules !
BANNIR LES ADDITIFS DANS NOTRE QUOTIDIEN comme ...
Plus facile à dire qu'à faire ... une enquête de titan qui pourrait durer une vie ... voir plus !!
Autant chercher une aiguille dans une botte de foin, c'est sûre !!
Ce qui ne nous empêche pas d'y être attentif et de dénoncer, ce qui - on ose espérer (naïvement ?) -
permettra déjà de les réduire ... Pour le reste, encore une fois, la balle est dans le camp des politiciens, des industriels agro-alimentaires and Co, des lobbys, des gouvernements, de l'OMS, et j'en passe !
En attendant, ouvrez l’oeil pour repérer les codes derrière lesquels ils se cachent : E pour les aliments, CI pour les cosmétiques. C’est le seul moyen d’éviter, si possible, les ingrédients qui risquent de receler des nanoparticules.
En attendant, ouvrez l’oeil pour repérer les codes derrière lesquels ils se cachent : E pour les aliments, CI pour les cosmétiques. C’est le seul moyen d’éviter, si possible, les ingrédients qui risquent de receler des nanoparticules.
Voici une *LISTE non exhaustive de produits déjà référencés
123 produits alimentaires contenant ou pouvant contenir des nanoparticules dangereuses pour la santé et l’environnement ont été identifiés en France: https://infonano.agirpourlenvironnement.org/additif-e171/categorie-alimentation/
PLUS D’INFORMATIONS
Le communiqué de presse : ENQUÊTE EXCLUSIVE – Des analyses révèlent la présence de #nanoparticules dans des aliments! ;Retrouvez le dossier de presse « Les nanoparticules dans l’alimentation » (pdf) :
Retrouvez le détail de l’enquête exclusive d’Agir pour l’Environnement ;
Visitez le site de l’association AVICENN pour en savoir plus sur les nanoparticules.
VIDEOS
L'intégrale de l'émission A bon entendeur sur les nanoparticulesABE / 39 min. / le 03 mai 2016
https://www.rts.ch/info/sciences-tech/7695499-les-nanoparticules-ces-substances-invisibles-qui-colonisent-nos-assiettes.html
Agir (ensemble) pour l'environnement
https://www.facebook.com/association.agirpourlenvironnement/videos/10154971343652661/
LIVRE - B.D
Editions Yves Michel » Tous les livres » Santé »Nanomatériaux et risques pour la santé et l’environnement
L’association AVICENN (Association de veille et d’information civique sur les enjeux des nanosciences et des nanotechnologies) milite pour une plus grande transparence et démocratisation du domaine des nanotechnologies http://veillenanos.fr/wakka.php?wiki=NanoBD
DÉFINITIONS ADDITIFS :
DIOXYDE DE TITANE | Des études montrent que ce colorant alimentaire blanc (E 171) et filtre solaire (CI 77891) est un cancérogène possible, classé comme tel depuis 2006. Ses effets restent mal connus alors que sa capacité à traverser les membranes biologiques est, elle, bien prouvée.
DIOXYDE DE SILICIUM | Les effets sur la santé de cet anti-agglomérant (E 551) par ingestion restent inconnus.
OXYDE DE FER | On retrouve cette substance dans des colorants noir, orange, rouge ou jaune (E 172, mais aussi CI 77489, CI 77491, CI 77492 ou encore CI 77499). Méfiance avec les gloss ou rouges à lèvres qui contiennent de l’oxyde de fer susceptible d’être ingéré.
OXYDE DE ZINC | Utilisé généralement comme filtre solaire (CI 77947), parfois aussi comme colorant, c’est un corps toxique bien connu dont les vapeurs sont dangereuses. En France, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé recommande d’éviter d’appliquer ces particules sur le visage.
NOIR DE CARBONE | Ce composé (CI 77266) est utilisé dans le mascara comme colorant. Plus fin et homogène que la suie, il est obtenu par combustion. Lorsqu’il est émis par le pot d’échappement d’une voiture, il est l’un des responsables de la pollution de l’air. Le noir de carbone est un irritant mécanique pour les yeux et les voies respiratoires.
Notez que ces vidéos aborde le sujet depuis plusieurs années déjà (2009 !) ...
Depuis, si cela bouge c'est à mini pas de fourmi ...
Pour l'instant, rien ne se passe en Suisse ; l’indication de la présence de nanomatériaux dans la composition est obligatoire depuis le 1er mai 2017... MAIS... La mauvaise nouvelle : les fabricants ont quatre ans pour s’adapter à cette exigence … (Très suisse !!)
23 mai 2019 : En Italie, l'association de consommateurs Altroconsumo publie les résultats de tests menés sur des produits alimentaires, qui font état de teneurs élevées en nanoparticules dans les additifs alimentaires E171, E174 (argent) et E551 (silice) mais non signalées sur l'étiquette. L'association demande non seulement la suspension du E171 mais aussi l'application du principe de précaution pour les autres additifs nanoparticulaires.
Juin 2019 : Le magazine belge Test santé n°151 consacre cinq pages aux nanomatériaux ; il révèle que le E171 contenu dans les 6 produits alimentaires testés contiennent des nanoparticules, dans des proportions variables (allant de 7 à 80%), sans mention [nano] sur l'emballage contrairement à la réglementation. Et demande la suspension de la commercialisation du E171 en Belgique (entre autres additifs).
Juillet 2019 : La pub pour les chewing-gums Mentos Pure Fresh finit par la mention "Sans dioxyde de titane !"
30 août 2019 : L'association Foodwatch révèle la présence de nanoparticules de dioxyde de titane dans des produits Dr. Oetker en Allemagne : après la France, il faut bannir le E171 partout en Europe, réclame l’ONG.
30 septembre 2019 : L'association Foodwatch Pays-Bas annonce, dans un communiqué de presse en néerlandais, que plusieurs marques lui ont promis de supprimer le E171 de leurs produits alimentaires : Remia, Mora, Mars, Goodbite, Lindt, Haribo et A.Vogel suivant les recommandations émises le 21 août dernier par le Bureau de la recherche et de l'évaluation des risques (BuRO) du ministère de l'alimentation néerlandais visant à réduire l'exposition des consommateurs au E171.
30 septembre - 4 octobre 2019 : Le député européen Eric Andrieu a envoyé une question écrite à la Commission européenne afin de savoir si les États membres se prononceront sur la suspension française du E171 et si la Commission envisage d’étendre cette dernière au niveau européen pour protéger l’ensemble des consommateurs. Deux jours après, le député a rédigé un tweet pour signaler cette question et préconisation soutenues par le Bureau Européen des Unions de Consommateurs (BEUC) et d'autres associations. Malik Duhaut, lobbysite de Fleishman-Hillard, lui a répondu que l'EFSA a trouvé qu'"il n'y avait rien pour remettre en cause la sécurité du E171"
Programme national de recherche PNR 64 – Fonds national suisse de la recherche scientifique
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Place à Lexpression !
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.