Enfin une bonne nouvelle: la fin du monde n'a pas eu lieu. Au contraire, le monde va mieux. De mieux en mieux même. Quoi, la crise? Elle accélère l'éveil des consciences et la mutation de l'humanité. Le désastre écologique? Il oblige à penser renouvelable et à consommer responsable. La guerre en Syrie? Elle confirme les chutes des dictatures et l'avancement des droits de l'homme. Le déclin des institutions? Il a accouché des forums sociaux et des réseaux collaboratifs. L'individualisme? Jamais dans l'histoire de l'humanité compassion et solidarité n'ont été si présentes, jamais la pauvreté et la misère n'ont autant reculé. Cette vision positive, de plus en plus d'essayistes la propagent. De Morin (La voie) à Guillebaud (Une autre vie est possible), de Rabih (Vers la sobriété heureuse) à Lenoir (La guérison du monde) ou Rifkin (La 3e révolution industrielle), entre autres. Tous parient sur notre capacité à sortir de notre logique du profit pour bâtir une civilisation du mieux-être au lieu du tout avoir. Alors marre des pleurnicheurs, de l'ironie et de la critique permanente, marre de la pensée à court terme, du cynisme et du pessimisme, synonyme de lâcheté et de déresponsabilisation. En ce début d'année, de siècle et de millénaire, l'espérance et la confiance sont un devoir. Non pas un optimisme béat, mais un optimisme de combat.
Par respect pour tous ceux qui résistent et espèrent. Envers et contre tout parfois.
Serge Noyer
Source : Le régional, rubrique Opinion, 9-16 jan. 2013 - N°642
Magnifique texte que je me devais d'immortaliser ^_^ ... Merci Serge !!!
RépondreSupprimerc'est joli...
RépondreSupprimeron le souhaite comme dans toute avancée, il n'y a pas de ligne droite: un pas en avant, deux pas en arrière, etc...
Note : message de M.C