Pour quelques resquilleurs, un paquet de données sera récolté
Transports publicsLes voyageurs sans titre de transport valable seront fichés au niveau national, un outil auquel même les détenus dangereux n’ont pas droit.
A partir de 2019, les contrôleurs de 250 entreprises de transport pourront savoir si un passager a déjà fraudé ailleurs.
Les transporteurs tiennent déjà des listes chacun de leur côté, mais leur mise en commun a été autorisée avec la modification de la loi sur le transport de voyageurs le 1er janvier 2016.
Concrètement, un passager qui se fera attraper sans billet n’importe où en Suisse devra débourser 90 francs la première fois, 130 la deuxième et 160 la troisième, avant d’être passible de poursuites. Au bout de deux ans sans écart et si tous les frais ont été acquittés, les compteurs seront remis à zéro.

Des politiciens de gauche comme de droite questionnent le bien-fondé du registre national des resquilleurs. «On tire au canon sur des petits oiseaux», critique l’ancien conseiller national socialiste Andreas Gross. Le Zurichois s’y était opposé lorsqu’il siégeait au parlement (jusqu’à fin 2015). Il considère cette structure fédérale «inappropriée» et rappelle que les transports publics sont principalement du ressort des cantons. «C’est un abus de pouvoir étatique!».
INDIGNEZ VOUS !!! ... ou alors, cautionnez et faîtes beeeeeeeh : vous êtes taxé ... et fiché !! ... Tel un bon con-citoyen ...